Les médecines douces font de plus en plus d’adeptes en France : 71 % des Français ont déjà eu recours à au moins une médecine douce (cf. http://harris-interactive.fr/wp-content/uploads/sites/6/2019/11/Rapport-Harris-Etude-sur-les-Francais-et-les-medecines-douces-Santeclair.pdf). Ces médecines dites « alternatives » ou « complémentaires » permettent de soigner son esprit et son corps, tout en s’éloignant de l’approche de la médecine conventionnelle. Vous vous demandez en quoi consistent les médecines douces et comment vous serez remboursé ? Nous vous expliquons tout !
Qu’est-ce que les médecines douces ?
Également appelées « médecines alternatives » ou « médecines traditionnelles », les médecines douces regroupent l’ensemble des pratiques thérapeutiques (plus de 400 selon l’OMS) appartenant à la médecine non-conventionnelle qui n’est pas reconnue par l’Académie nationale de médecine. Ces pratiques peuvent être complémentaires à un traitement « classique ». Elles se basent généralement sur des soins naturels visant à améliorer votre bien-être physique et moral.
Les médecines douces sont classées en 4 catégories par le conseil national de l’ordre des médecins :
· Les thérapies biologiques (aromathérapie, phytothérapie, gemmothérapie…).
· Les thérapies manuelles (chiropractie, ostéopathie, étiopathie…).
· Les systèmes complets (acupunctures, homéopathie, naturopathie…).
· Les thérapies alliant le corps et l’esprit (hypnose, méditation, sophrologie…).
Pourquoi les médecines douces ne sont pas ou peu remboursées par la Sécurité sociale ?
Même s’il y a un engouement important pour les médecines douces, la Sécurité sociale ne les prend pas en charge car elles ne sont pas reconnues par la médecine officielle. En effet, cette dernière estime que pour une pathologie, l’acte médical doit présenter les mêmes résultats pour un grand nombre de patients. Les médecines douces traitent le corps et l’esprit dans leur globalité et donc les résultats et les traitements sont différents en fonction du patient. D’un point de vue scientifique, la Haute Autorité de Santé (HAS) estime que ces médecines alternatives ou complémentaires n’ont pas de résultats assez probants pour être prises en charge par la Sécurité sociale.
Quelle prise en charge des mutuelles santé pour les médecines douces ?
Contrairement à la Sécurité sociale qui ne rembourse pas ou peu les médecines douces, de plus en plus de mutuelles proposent un forfait allant d’une cinquantaine d’euros à plus de 300 € par an (avec ou sans limitation de remboursement et de séances selon le contrat choisi). Pensez à bien vérifier que votre contrat prend bien en charge votre discipline pratiquée. En effet, chaque complémentaire santé a une liste différente des médecines douces prises en charge.
Souscrire une mutuelle santé vous permet donc d’être mieux remboursé pour les médecines douces, dont les tarifs peuvent être relativement élevés (entre 50 et 100 € par séance). Pour vous aider dans votre recherche d’un contrat qui propose de bons remboursements pour ces médecines alternatives, de nombreux sites mettent à disposition des outils gratuits comme ce courtier en assurance qui a réalisé un classement des meilleures mutuelles médecines douces : https://bonne-assurance.com/mutuelle/classement/meilleures-mutuelles-medecines-douces